« On ne peut pas résoudre un problème avec le même état d’esprit qui l’a créé »
Einstein

Ma passion pour la Vie et ses mystères, la conscience et la Grande santé* m’a très vite conduit à explorer les relation entre le corps et l’esprit.
J’ai cherché à comprendre par quelles voies l’esprit et les pensées agissaient sur le corps, pouvaient influencer les émotions, les comportements et inversement.
Cette interconnexion corps-esprit est connue empiriquement et explorée par des médecines et philosophies ancestrales comme le Bouddhisme, la médecine Chinoise ou Ayurvédique .
Il est prouvé que le yoga, le qui Qong, la méditation sont des pratiques régulatrices extrêmement bénéfiques.
Mais comment ces mécanismes agissent ils?

J’ai trouvé une réponse grâce à la théorie polyvagale (TPV) et son chef d’orchestre: Le nerf vague.

Grâce a la théorie polyvagale, Stephen Porges offre un modèle représentatif valable et validé par la communauté scientifique démontrant l’interconnexion et les relations intimes entre le corps et l’esprit, via le nerf vague .

Déjà Darwin, en 1872, avait eu cette intuition géniale que le nerf vague (ou nerf pneumogastrique) jouait un rôle essentiel dans communication bidirectionnelle entre le coeur et le cerveau.

Il a écrit «  Lorsque notre esprit est dans un état d’excitation, il y a une influence directe et immédiate sur le coeur. Ceci est universellement reconnu… quand le coeur est soumis à cette excitation, il induit une série de réactions au niveau cérébral, et à son tour le cerveau agit sur le coeur à travers l’action du nerf vague… »

Mais à cette époque le matériel disponible pour la recherche scientifique n’a pas permis de découvrir tout ce que les chercheurs ont mis à jour ces dernières années .

La « psychophysiologie » est le nom donné à cette branche de la science qui étudie et démontre que nos comportements sociaux et psychologiques sont sous tendus, conditionnés voir limités par notre physiologie.

En d’autres termes la pensée consciente, même très construite et élaborée, est incapable à elle seule de modifier des habitudes, ou programmes inconscients imprimés dans le corps . Pour modifier ces schémas,
il est indispensable de tenir compte de nos états physiologiques

Nous savons que lutter contre les émotions, (qui sont, pour simplifier une manifestation physique de notre vécu psychologiques) fait qu’elles stagnent et s’impriment dans les tissus corporels et créent des blocages physiques et énergétiques.

La théorie polyvagale (TPV) est révolutionnaire en ce sens qu’elle offre une cartographie prenant en compte la physiologie, le vécu psychique, et émotionnel de la personne et son environnement social.

Porges nous propose de troquer le « Je pense donc je suis » cher à Descartes, et qui imprègne toute la pensée occidentale, pour laisser la place à « Je ressens donc je suis » qui réintègre le vécu sensoriel à l’expérience cognitive.

Cette théorie, élaborée par Stephen Porges, reprise et appliquée par sa collaboratrice Deb Dana nous offre une cartographie permettant de mieux comprendre comment notre système nerveux autonome* influence toutes nos expériences, comportements et réactions.

C’est comme le terrain sur lequel nous construisons nos expériences, et qui de par ses spécificités, propres à chacun es, va orienter nos choix, nos croyances et nos perceptions, bref la façon dont nous naviguons au sein de notre propre Vie.
Ce que nous pouvons ressentir, parfois, comme une lutte interne entre nos intentions, ce que nous souhaitons, et la réalité de nos réactions corporelles instantanées,
les compulsions, l’auto sabotage trouvent aussi leur racines dans un déséquilibre de ce SNA.